Qu’ont en commun l’Indice Bohémien, le hockey, la Piaule, le Forum Jeunesse, un festival, un salon du livre? Ils requièrent tous des bénévoles. Le bénévolat est essentiel à la survie de bon nombre d’organismes. Sans cette générosité de certains individus, le hockey mineur n’existerait pas, les festivals de la région augmenteraient conséquemment leur tarif et tous les produits de loisir que l’on dit accessibles ne le seraient plus.

Certes, le nombre de bénévoles est loin d’être à la hausse. Les organismes sans but lucratif (OSBL) ont de plus en plus de difficulté à les recruter. Ceux qui réussissent peinent à les garder. 

Selon André Thibault, le directeur de l’Observatoire du loisir du Québec, la baisse d’implication bénévole coïncide dans le temps avec une baisse du temps libre chez les travailleurs. De 1986 à 1998, le temps libre des travailleurs a augmenté, mais il est à la baisse depuis. Par ce fait même, le travailleur est moins enclin à accepter de donner de son temps.

L’homo bénévolus
Pour comprendre comment les attirer et les retenir, les OSBL doivent comprendre qui sont les bénévoles modernes (BM). Le BM cherche à s’impliquer dans un environnement amical, rares sont ceux qui s’investissent en territoire hostile. Il veut être utile. À quoi bon rendre service à quelqu’un, si l’on ne sert à rien? Mais surtout, il veut vivre son implication, il recherche une expérience.
 
Pour vivre cette expérience, le bénévole ne doit pas avoir l’impression qu’il sacrifie son temps et qu’il aurait mieux à faire. En fait, l’acte bénévole est loin du sacrifice, il comporte ses bénéfices. On peut penser aux effets positifs sur une jeune carrière que permet le réseautage dû au bénévolat. En plus d’alimenter ses liens sociaux et de gonfler son curriculum vitae, le jeune se crée des contacts professionnels, tandis que les travailleurs nouvellement établis le feront pour la santé de leur vie sociale.

Pour demeurer motivé, le bénévole doit mettre à profit ses compétences au service des autres. Le bénévolat, c’est éduquer l’autre en apprenant de lui. Contrairement aux emplois stables et routiniers, les postes de bénévolat offrent une diversité de tâches allant à de la réflexion stratégique à la gestion des ressources humaines, en passant par la technique de scène, la sécurité et la cuisine.
 
Mais le meilleur moyen de garder les bénévoles à l’intérieur de son organisme, c’est de les remercier et de leur faire savoir à quel point ils sont importants. De leur dire que c’est grâce à eux que l’objectif a été atteint.

Pourquoi le bénévolat?
Car, sans ça, il n’y a pas d’Indice bohémien, pas de H2O Le Festival, pas d’Osisko en lumière, pas de Festival d’humour, pas de Tour de l’Abitibi, pas de hockey mineur, pas d’art et pas de culture… Sans eux, il n’y a pas grand-chose… à part peut-être… un plus gros coût de la vie!

À toi, le bénévole, je te dis : Merci!


Pour de la documentation plus complète et détaillée, vous pouvez consulter, comme moi, l’Observatoire québécois du loisir :


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