Pendant la dernière édition du FME, j’ai croisé un gars avec qui j’avais déjà travaillé du temps où je restais dans la capitale du cuivre. Louis-Philippe, qu’il s’appelait (il s’appelle encore ainsi aujourd’hui d’ailleurs). Alors il me dit: « Je fais la première partie d’Oliver Jones, au show de clôture, tu viendras voir ça… » Faute de pouvoir aller au spectacle, j’ai acheté son album pour l’encourager, comme on encourage un jeune qui vend du chocolat, sans trop d’attentes. La semaine dernière, je suis tombé sur l’album en question en faisant du ménage dans mon salon. Je l’ai donc ouvert et écouté. Holà! Quelle belle surprise ! Je suis tombé des nues. C’est vachement bon. Le sous-marin de l’espace, c’est du jazz bien ficelé qui est étroitement lié à des racines rock. La musique est dynamique, énergique, rafraîchissante, ça groove pas à peu près. Le son est impeccable. La cohésion entre les quatre musiciens (guitare, sax, contrebasse, batterie) est fort appréciable. Leurs influences sont aussi variées que Charles Mingus, une icône du jazz, et Gentle Giant, un groupe de rock progressif fort populaire dans les années 70. Les amateurs de jazz seront sûrement ravis d’entendre cet album. Personnellement, j’ai bien hâte d’écouter le prochain.
4/5