Depuis 2002, Cryptik Howling explore les comportements malsains et les émotions humaines. Avec son deuxième album intitulé Them (Cryogenic Records), dans les bacs depuis le 6 octobre, le groupe de Rouyn-Noranda poursuit son œuvre misanthropique et propose un voyage au cœur de la folie.
Cryptik Howling évolue dans le black métal symphonique, caractérisé par ses ambiances sombres, ses guitares agressives et son chant éraillé, le tout enrichi d’arrangements plus atmosphériques. Le groupe est formé de Dominic Mongrain-Thériault (voix), de son frère Christian (guitare), de Samuel Pruneau (guitare), d’Emmanuel Audet (basse) et de Guy Labranche (batterie).
«La flamme du métal brûle en chacun de nous et c’est ce qui nous a réunis ensemble au départ. Et dans l’optique où le groupe voulait sombrer dans le côté obscur de la musique, le black métal s’est imposé comme choix», explique Christian M.-Thériault.
La folie
En 2006, le groupe, qui était alors un sextuor (la claviériste Eve-Lyne Grenier vient de quitter), avait fait paraître un premier opus, Vintium Intus, sur le label abitibien Cryogenic Records. Cette année, Cryptik Howling s’est commis une nouvelle fois, en sachant davantage ce qu’il voulait.
«Tout le monde dans le groupe s’y reconnaît plus facilement que sur Vintium Intus. Je crois bien que les fans ne seront pas déçus de la tangente que nous prenons», estime Christian M.-Thériault. «Les pièces étaient d’abord pensées à partir d’un concept central, le pessimisme entraînant la folie et le malaise de l’homme moderne devant son imminente fin, celle de son monde et de son système défaillant», confie pour sa part son frère Dominic, chanteur et parolier du groupe.
La consécration
Them a été enregistré et produit par l’Abitibien Yannick St-Amand, à son Northern Studio de Villemontel. «Son professionnalisme nous a permis encore une fois de nous surpasser. Comme Yannick fait moins de black métal, son approche sonore est différente et je trouve le mélange intéressant», fait valoir Dominic M.-Thériault.
Fort déjà de plusieurs tournées en sols québécois et ontarien, c’est la consécration ultime pour Cryptik Howling cet automne avec des premières participations au Festival de musique émergente de l’Abitibi-Témiscamingue (FME) à Rouyn-Noranda et au Trois-Rivières Métalfest (TRMF). «Le FME, c’est la chance de montrer à ceux qui ne sont pas des habitués de métal que nous existons. C’est une forme de consécration, si l’on concède que le FME et le TRMF sont des événements d’envergure chez nous au Québec», souligne Dominic M.-Thériault.
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Crédit: Fanzine Arsenic