Anne-Laure Bourdaleix-Manin est une touche-à-tout de la gestion des arts qui a été choisie pour assurer la direction du Centre de musique et de danse de Val-d’Or en août dernier. Depuis sa tendre enfance, elle s’intéresse à tous les arts. Sa curiosité l’a amenée à étudier pendant de nombreuses années la danse classique et le piano. Elle a par la suite étudié et travaillé dans le domaine de la muséologie, de l’histoire de l’art et des arts visuels. De plus, elle détient un doctorat de l’Université de Montréal et du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.

Anne-Laure Bourdaleix-Manin fait partie de ces gens venus de l’extérieur que l’on souhaite garder parmi nous tant ils apportent à la région. Elle est née et a vécu sa jeunesse à Lyon avant de s’installer à Paris pour faire ses études supérieures à l’École du Louvre. À cette occasion, elle est venue au Québec dans le cadre d’un échange étudiant et « a tellement aimé ça qu’elle a décidé de revenir ».

Les expériences d’Anne-Laure Bourdaleix-Manin sont multiples et variées. Elle a travaillé pendant 12 ans comme conservatrice et coordonnatrice de la programmation au Centre d’exposition de Val-d’Or, a donné des cours à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue ainsi qu’au Réseau libre savoir et a travaillé en recherche pendant plus de 10 ans. Travailleuse engagée, elle a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix du Travailleur de l’ombre remis par le ministère de la Culture et des Communications du Québec en 2015. Au fil du temps, elle s’est impliquée dans de nombreuses expériences extraprofessionnelles et a réalisé plusieurs publications scientifiques.

« J’aime travailler avec des artistes, explique-t-elle, c’est un privilège de travailler avec des personnes qui créent, je les admire beaucoup. » Pour elle, « les arts sont essentiels; une communauté existe et se définit à travers les arts. C’est très important que les arts soient valorisés et les artistes aussi. » Elle révèle que son nouveau poste au Centre de musique et de danse, qui accueille plus de 500 élèves de 3 à 80 ans, est une occasion de relever de nouveaux défis.

Pour terminer, ajoutons qu’Anne-Laure Bourdaleix-Manin préconise le travail d’équipe, le bien-être et les moments de rassemblement pour rejoindre autant de personnes que possible. Elle pense qu’il est important d’avoir du plaisir ensemble, de profiter de la vie, parce qu’on ne sait jamais quand tout cela peut s’arrêter!


Auteur/trice

Michèle Paquette est retraitée de l’enseignement des sciences naturelles au niveau collégial. Elle écrit dans L’Indice bohémien depuis 2013. Elle habite en Abitibi-Témiscamingue depuis 2006. Elle a vécu sur la Côte-Nord où elle s’est occupée d’environnement. Ici, elle s’intéresse tout particulièrement à la culture abitibienne.