L’artiste valdorien lançait dernièrement son deuxième album, M’accrocher à la table. Fortin a écrit la majorité des titres qui s’y retrouvent alors qu’il était en voyage autour du monde, sur une île perdue au beau milieu du Pacifique, devant un décor paradisiaque. Pour l’enregistrement, il a recruté ses collègues musiciens du groupe La Brassée. Son ami, l’illustre Dany Bédar, a signé la réalisation du projet, qui, somme toute, est intéressant. Plusieurs sujets sont abordés, tels que la vie, la mort, les déceptions, l’amitié, la quotidienneté… Les textes sont empreints de franchise et d’authenticité et sont plutôt accrocheurs. Les jeux de mots et de sonorités sont peut-être un peu naïfs, mais après tout, qui a dit que ça devait être compliqué pour être bon? Côté musique, c’est plutôt bien aussi. Aux harmonies mélodiques typiques des ballades à la Bédar se mélangent des influences de rock, de pop franco et de folk. L’instrumentation est plutôt variée (drum, piano, guitare, accordéon…). Serge Fortin ne réinvente rien sur cet album, mais disons plutôt qu’il s’est très bien approprié quelques recettes qui lui donnent une touche d’originalité. M’accrocher à la table saura sans doute en intéresser plus d’un. 


3,8/5


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