Le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue s’étend sur 65 000 km2. Autos, pick-ups, motoneiges : la région exige des moyens de transport énergivores. Cela dit, peuvent-ils être propulsés grâce à une énergie plus… active?

Gaëlle Derrien, conseillère en loisirs chez Loisir et Sport Abitibi-Témiscamingue, affirme que oui. Malgré le programme À pied, à vélo, ville active de Vélo Québec en place depuis 2012, les municipalités disaient se sentir insuffisamment outillées pour faire la promotion du transport actif.

« Le transport actif, c’est un moyen non récréatif de se rendre d’un point A à un point B pour un déplacement utilitaire, explique-t-elle. Que ce soit en vélo, à pied, en patins à roues alignées, en trottinette ou même en kayak, on peut se rendre de son domicile au travail ou à l’école de plusieurs façons. On a donc créé une boite à outils regroupés en six sections ayant pour but de soutenir et d’encadrer les municipalités en leur fournissant des outils pour favoriser les déplacements actifs sur leur territoire. »

On ne se le cachera pas, de nouvelles habitudes nécessitent un changement de mentalité et des aménagements favorables dans notre région autophile. En revanche, les bienfaits, on l’aura deviné, sont multiples : d’abord le plaisir et la santé, mais aussi les côtés économique et écologique.

L’efficacité est d’ailleurs statistiquement prouvée pour la marche d’un kilomètre et moins et pour le vélo sur une distance entre 2 et 5 km. Cette boite à outils est mise gratuitement à la disposition des municipalités et des citoyens sur le site Web suivant : http://ulsat.qc.ca/transport-actif/.


Auteur/trice