Y a-t-il propension humaine plus universelle que le jeu? Dès la petite enfance, le jeu permet l’apprentissage, la socialisation et le défi. Et il y a tant de façon de jouer. Cet été, pourquoi ne pas vous offrir une thérapie éclatante de joie de vivre sur le plus grand terrain de jeu de l’Abitibi-Témiscamingue : le parc national d’Aiguebelle.

 

« Notre parc est reconnu pour sa mission à trois volets : conservation, mise en valeur et éducation. Dans l’offre d’activités, toute notre créativité transite par ces trois impératifs qui, par le fait même, conditionnent nos communications. Toutefois, Aiguebelle, c’est un incroyable terrain de jeu, un parc d’attractions en plein cœur de la nature », explique France Simard, directrice du parc national d’Aiguebelle.

 

Le jeu le plus apprécié, c’est le simple exercice de gambader dans l’un des nombreux sentiers aménagés en fonction des leurs attraits : un pont suspendu qui surplombe une faille aux parois vertigineuses, une tour de garde-feu, des paysages aux horizons infinis, une escalade de la colline La Trompeuse ou un plongeon dans la géomorphologie par un escalier hélicoïdal. Soixante kilomètres répartis en treize sentiers, les uns faciles, les autres réservés aux plus hardis. De quoi satisfaire toutes les curiosités et tous les sens à l’affût de petits et grands plaisirs.

 

Rien de plus agréable que d’apprendre à l’école buissonnière! L’équipe s’ingénie aux mystères du parc à travers ses activités de découverte : légende algonquine, stigmates laissés par le glacier, secrets de loups et de lynx, babillage des oiseaux. Cette année, une nouvelle venue en aura des «vertes et des pas mûres» à vous raconter : madame Hudon devant son four à pain mettra à jour les commérages du parc. Quoiqu’elle doive prendre garde; monsieur le Curé ne sera pas loin en train de bénir le nouveau quai!

 

Autre terrain de jeu de notre grand parc d’attractions : l’eau. Celle sur laquelle vous laissez glisser votre canot, votre kayak de mer, le grand rabaska ou le pédalo. Celle où nagent le touladi, l’omble de fontaine, le doré jaune ou le brochet… que vous pouvez pêcher. Celle qui court vers le nord ou vers le sud sur la ligne de partage des eaux. L’eau pour ramer avec ardeur ou rêvasser dans la douceur d’une fin de jour.

Et puis il y a les autres saisons. L’automne déploie son éventail de couleurs et libère l’odeur musquée des feuilles détrempées, libérant ses fantômes et ses esprits maléfiques dans la nuit de l’Halloween. L’hiver, blanc et pur, sous son clair de lune ou à la fête de la St-Valentin qui raconte les histoires d’amour propre au parc. Et ce printemps qui libère les eaux et les mousses, qui n’en finit de ravir de ses renaissances multiples.

France Simard conclut : «Le plus beau dans ce parc d’attractions, c’est que si on se prend au jeu, on peut y passer plusieurs jours en se prévalant du camping, des chalets et des camps rustiques, des tentes Huttopia, etc. Ce grand terrain de plaisirs est équipé autant pour les jeux de terre que d’eau. Et puis, rappelez-vous que vous partagez ce vaste terrain de jeu avec deux grandes dames qui vous accueillent de leur agréable nature : la faune et la flore.» Voilà, vous savez désormais où aller vous amuser cet été!


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