En janvier 2010, je suis partie faire le tour du monde. Je me lançais dans un voyage qui allait durer 7 mois et qui allait m’emmener sur 5 continents. Ma préparation s’est échelonnée sur un an.


J’ai d’abord emprunté le Dictionnaire touristique d’Ulysse à la bibliothèque. J’ai aussi acheté l’ouvrage 400 voyages de rêve de National Geographic. J’ai tout lu, puis j’ai monté l’itinéraire de MES rêves.


J’ai magasiné un billet «tour du monde». J’y suis finalement allée avec STA Travel puisqu’ils offraient des prix avantageux pour les moins de 26 ans.


Je me suis ensuite procurée Le guide du jeune voyageur, Le guide de la voyageuse et un tas de guides de voyage Lonely Planet. Les meilleurs à mon sens pour leur indépendance. Je voulais être bien préparée et aussi rassurer la conscience de ma mère.
Je me suis assurée que mon passeport était à jour. J’ai fait mes demandes de visas. J’ai visité la section Conseils aux voyageurs et Avertissement d’Affaires étrangères et Commerce international Canada.


Je suis passée voir mon médecin de famille, puis la clinique de santé voyage. J’ai reçu cinq vaccins et me suis faite prescrire des médicaments contre la malaria. Je me suis procurée une trousse de premiers soins. J’ai demandé une exception à la Régie de l’assurance maladie du Québec pour être couverte même si je passais plus de la moitié de l’année à l’extérieur et j’ai souscrit à une assurance voyage.


J’ai dévalisé Mountain Equipment Co-op. J’ai entre autres acheté un sac à dos, une tente, un abri moustiquaire, une poche d’appoint pour dissimuler mon passeport, ma carte de crédit et la carte mémoire de mon appareil photo sous mes vêtements, un savon qui me permettrait de me laver le corps et les cheveux, une lampe frontale et des comprimés de purification d’eau.


J’ai apporté avec moi des vêtements qui me permettraient d’être à l’aise peu importe la température. J’ai dû appliquer la règle du un, hormis les sous-vêtements (j’ai mes limites) : Un pantalon, un short, une camisole, un t-shirt, une veste, un manteau, un bikini, une robe, etc.


Je me suis familiarisée ou inscrite à des sites comme Couchsurfing (assure un service d’hébergement temporaire, de personne à personne), Hostelworld (25 000 auberges de jeunesse dans 180 pays) et Expedia (offres hôtelières). J’étais déjà sur Facebook, celui-ci s’est avéré extraordinaire pour garder contact avec mon monde.


J’ai aussi beaucoup discuté avec des gens qui avaient voyagé. Nous avons échangé trucs et astuces. Le meilleur que l’on m’ait donné aura été de suivre mon instinct. Si par exemple quelqu’un me proposait de le suivre, si je le sentais j’y allais, sinon je me retenais. Les occasions de vivre de belles choses ne manquaient pas, je n’étais pas tenue de vivre toutes les expériences. Ça m’a suivi tout ce temps et ça m’a servi.


Ça m’a permis, en outre, de danser le tango en Argentine, d’apprendre à surfer à Hawaï, de frôler la Terre du Milieu en Nouvelle-Zélande, de nager parmi des poissons multicolores en Australie, de vivre le nouvel an bouddhiste en Thaïlande, de naviguer sur le Gange et d’être témoin de la vie quotidienne des Indiens, d’être émue devant l’architecture à Istanbul, d’aller à la Coupe du monde en Afrique du Sud, de faire une rencontre marquante au Mozambique et de marcher parmi les rhinocéros au Swaziland. Bref, de réaliser un voyage vraiment mémorable!


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