On dit souvent que les voyages sont des occasions de vivre des révélations. Ce fut le cas pour Hugo Lacroix en 2004, lors d’un voyage en Europe.

 

Cette année-là, le jeune homme originaire de Dupuy part pour 3 mois à Londres. Inspiré par sa sœur, il s’achète un appareil photo manuel avant son départ. « Je m’étais un peu pratiqué et je me débrouillais bien, affirme-t-il. J’ai pris 10 bobines de photos durant mon voyage et à mon retour, lorsque je les ai fait développer, le résultat était superbe : pas une seule manquée! », se souvient-il avec fierté.

Il décide de s’équiper davantage et de se pratiquer, que ce soit pendant des spectacles ou des expéditions de kayak, ou encore à travers son emploi chez Dallaire Spécialités. De 2006 à 2007, il suit un cours au collège Marsan pour se perfectionner. « À ce moment, je ne savais pas si je reviendrais dans le coin. Une amie dans une compagnie en communications d’ici m’a convaincu que je pouvais faire ma place dans le marché d’ici et je ne regrette pas ma décision. Je peux m’impliquer et profiter de tous les avantages qu’offre la région. »

Entre nature et culture
Au fil des années, Hugo Lacroix s’est bâti une belle réputation qui lui a permis d’obtenir des contrats avec, entre autres,
Tourisme Abitibi-Témiscamingue. « Je suis quelqu’un qui adore faire du plein air et photographier des paysages, et c’est un client qui m’offre de nombreuses opportunités pour ça. Ce n’est pas pour rien que les photos dans des revues comme le National Geographic m’allument! » s’enthousiasme-t-il.

« J’adore aussi la photographie dans des événements, comme des spectacles, raconte le photographe. J’aime me faire oublier et démontrer à travers mes photos l’ambiance qui règne. »

Hugo Lacroix entend continuer à développer sa clientèle, tant en région qu’à l’extérieur. Deux de ses photos ont d’ailleurs été publiées dans le portrait sur l’Abitibi-Témiscamingue du dernier numéro de mai et juin du magazine Québec Science. Il aimerait également publier un livre. « Lorsque j’aurai la bonne idée bien sûr, je vais prendre mon temps. Mais je veux mettre la région en valeur à ma façon », conclut-il.


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