Alors que tous les autres groupes étaient partis, un groupe d’étudiants en difficulté de l’école Chevalier entend un bruit assourdissant. Une explosion? Une attaque terroriste? On ne sait pas trop. Tout est enseveli sous une poussière rose. Les étudiants et leur enseignant entendent alors une voix leur annoncer : « Veuillez suivre le tracé lumineux que vous apercevez sur le plancher. […] Toutes vos questions seront élucidées lorsque vous serez en sécurité. » Ils sont guidés au centre d’un grand abri nucléaire, la Cache. Mais que se passe-t-il donc à l’extérieur? Combien de temps seront-ils confinés dans la Cache?

 

L’effet jus d’orange est un vrai coup de cœur! Je n’aime habituellement pas les romans « survivalistes », mais j’ai trouvé que celui-ci avait une histoire captivante, un très bon style d’écriture et une forme originale : l’action est décrite par différents personnages en courtes sections. Le roman est rempli de suspense alors que les élèves se découvrent peu à peu des pouvoirs : télékinésie, guérison, téléportation, force surhumaine, etc. Les émotions semblent s’intensifier dans la Cache, comme dans du jus d’orange concentré « qui goûte très sucré et qui lève un peu le cœur si on en met trop sur notre langue ». Et à force de rester ensemble dans un espace restreint, des querelles éclatent entre certains personnages, forçant les autres à choisir leur camp…

 

Je vous souhaite un excellent moment avec ce roman québécois aussi inhabituel que divertissant! \