George Martin, le légendaire producteur du groupe a dit un jour: ”Dans les années 2000, les jeunes écouteront les Beatles”. Peut-être les imaginait-il dans leurs chars volants plutôt qu’avec de mini tables tournantes à la main, mais il avait raison. Avec la sortie du Rock-Band des Beatles et de la remasterisation de tous les albums, d’autant plus de jeunes se sentiront appelés par la magie des compositions du plus grand duo du 20ième siècle, Lennon et McCartney. Voilà pourquoi j’ai voulu vous parler ici des Beatles, mais commenter tous leurs albums aurait été une lourde tâche, j’ai donc choisi The Magical Mystery Tour. Enregistré en ’67, l’album est une excellente porte d’entrée pour découvrir The Beatles car on y entend encore quelques mélodies qui nous rappellent l’époque pop-bonbon-baby-love-me-do, mais les textes y sont beaucoup plus matures et cette fois-ci, les fab four ont les deux pieds dans un monde psychédélique sans limites. C’est dans cet état d’esprit que Lennon nous a pondu, entre autres, deux de ses plus belles pièces: Straberry Fields Forever, qui évoque son enfance et le sentiment du temps qui lui glisse tranquillement entre les mains et I am the Walrus, qui sonne comme une fanfare qui célèbre avec ferveur le non sens des choses. Paul, quant à lui, signe la très British et délicieuse Penny-Lane dont l’hymne nous laisse croire en un soleil bien qu’on y parle de pluie et The fool on the Hill (simplement à écouter). On se lasse vite cependant de Hello Goodbye, la première chanson ennuyante de McCartney. La remasterisation est aussi demeurée très respectueuse du son de l’époque tout élargissant le champ sonore et en ajoutant un peu plus de pouvoir par-ci par-là. En somme, un excellent disque qui se passe de notation. Bonne écoute.


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