Jusqu’au 31 janvier, la galerie d’art du Rift présente l’exposition L’Arche de Noé selon Claude Lafortune. La célèbre histoire biblique est racontée à travers les magnifiques sculptures de papier du regretté artiste. Produite par le Musée des cultures du monde de Nicolet, l’exposition est accessible gratuitement.

Lysandre Rivard, nouvelle photographe bénévole pour L’Indice bohémien, a beaucoup aimé sa visite au Rift : « Je trouve que c’est une exposition très colorée et vivante qui va beaucoup plaire aux enfants également. Les personnes ont un détail absolument incroyable et sachant qu’elles sont faites en papier, ça les rend tellement vulnérables, c’est touchant! » En effet, les sculptures de papier sont très fragiles et présentent d’ailleurs tout un défi côté transport et conservation. Par exemple, un peu trop d’humidité et l’exposition pourrait être carrément gâchée. Par cette exposition, on souhaite que les visiteurs découvrent l’histoire de Noé d’une façon poétique, ludique et participative. Toujours selon Lysandre Rivard, « les personnages sont imposants aussi, ce ne sont pas des miniatures de papier. Il y a une belle diversité dans les couleurs, le choix des animaux et les émotions que chacun a ».

Cette exposition est aussi une bien belle façon de se plonger ou de se replonger dans l’œuvre de Claude Lafortune, qui s’est fait connaître des petits et grands Québécois durant les années 1970 grâce à son émission L’Évangile de papier. Au Musée des cultures du monde de Nicolet, on a voulu honorer tout le travail et le temps qui se cachent derrière les sculptures de papier et redonner ses lettres de noblesse à Claude Lafortune. Celui qui a toujours eu beaucoup de mal à se voir autrement que comme un « simple » bricoleur est ainsi le sujet d’une vraie exposition artistique, loin du bricolage. Pour en apprendre davantage sur l’artiste, le Rift propose le visionnement du touchant long-métrage documentaire Lafortune en papier de la journaliste Tanya Neveu.


Auteur/trice

Passionnée de culture depuis toujours, Jade a décidé de s'impliquer comme rédactrice bénévole à L'Indice bohémien il y a quelques années. Couvrir des festivals comme le FME, la FÉE ou le FRIMAT a été une façon extraordinaire de rencontrer des artistes et de vivre ces événements à fond! Elle a ensuite poursuivi son aventure au journal en tant que coordonnatrice à la rédaction et aux communications entre 2021 et 2022.