Comment êtes-vous devenue bénévole pour L’Indice bohémien?

 

C’est mon amie artiste Ariane Ouellet qui m’a proposé en 2013 de faire partie de l’équipe de bénévoles à L’Indice bohémien. Moi qui ne dis jamais non aux défis! Mais là, une prof d’anglais d’Angleterre qui écrit en français dans un journal culturel de l’Abitibi-Témiscamingue… Ça se peut, ça? Et puis, why not? Ça fait quand même 23 ans que je vis à Rouyn-Noranda et que je me considère comme une Abitibienne d’adoption (permis de chasse en moins).

 

Que représente pour vous l’Indice bohémien?

 

Être bénévole au journal, c’est pouvoir choisir à partir d’une liste de sujets proposés celui qui m’inspire le plus chaque mois. J’ai donc eu la chance de passer en entrevue plusieurs artistes de la région. Je m’amuse à écrire des articles variés, allant du ciné-qualité régional aux expositions, en passant par la danse et les happenings pour jeune public. Oui, nous vivons en région éloignée (Qui est loin de qui? Je me le demande…), mais la vie artistique et culturelle régionale est vivante et stimulante, autant sinon plus que dans les métropoles. C’est une richesse de pouvoir offrir ce journal gratuitement à travers la région.