La la land est le deuxième album du trio montréalais. À la première écoute, ce n’est pas automatiquement accrocheur, mais il est de ces albums que plus on écoute et plus on aime, qu’on finit par écouter en boucle parce qu’on a su prendre son temps pour l’apprivoiser et que ça a demandé plus d’efforts que d’ordinaire. C’est un peu un mélange d’indie pop et de rock aux accents plutôt british et parfois de rock progressif, avec des bribes d’influences des Rolling Stones, de Neil Young, de David Bowie à son ère pop et peut-être même un peu, subtilement, de Radiohead. Musicalement, ça se tient très bien, ça groove. C’est moins orchestral que le premier album, plus épuré. Les ambiances sont planantes, la musique est plutôt dense, mais tout de même esthétique. Je ne suis pas du genre à m’attarder beaucoup aux textes (surtout quand ce n’est pas écrit dans la langue de Molière), mais je dois avouer que j’aime beaucoup les titres des chansons de La la land. Paradoxes et « bashing » du système américain y font la loi avec des énoncés tels que : The Mama Papa, Future from the 80’s (mon préféré), American Idol, Game shows, Tom Cruz… Bref, c’est bon! 


4,2/5


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